jeudi 26 février 2009

Choisir un papier pour son faire-part

Pour réaliser un faire part, rien de plus simple ! Il suffit de choisir

          - Son papier
          - Son texte
          - La dorme du faire part (le nombre de volet, une découpe ou un rainage)
          - Et son imprimeur.

Bon d’accord, ce n’est pas si simple que ça… Le choix du papier peut, lui seul, représenter un casse tête !

Le papier dit de création est le papier idéal pour ce genre de réalisation. Il en existe de toute sorte, de tous grammages et toutes apparences. De plus, il existe souvent des enveloppes assorties.

C’est le cas du my360°, décliné sous plusieurs sortes (FEELme, COLORme…) en fonction de la couleur, du grammage et du touché que l’on veut.

Pour la couleur et la texture, le choix dépend évidemment des gouts de chacun, et ne peut donc pas se discuter ! Je peux juste vous dire ce qui est le plus classique. Les couleurs blanches, Ivoire et crème sont, sans surprise, les plus choisies. Pour ce qui est de la texture, c’est le vélin qui remporte le plus de suffrage et évite la faute de gout.

Pour le grammage, il est important de se situer dans la bonne fourchette. Un grammage trop fin donnera un aspect  prospectus à votre faire-part, ce qui est naturellement à proscrire ! Un grammage idéal se situera entre 250 et 300 grammes. A noter que plus le grammage est élevé, plus le prix du papier est élevé, ce choix dépend donc du prix que vous êtes prêt à mettre.

Pour adapter le choix du papier à son budget, le mieux est encore de réaliser plusieurs devis gratuitement en ligne sur www.imprimdoo.com avec différents papiers et différents grammage.  

mercredi 18 février 2009

Démo d'Imprimdoo

Nous avons déjà présenté Imprimdoo à plusieurs reprises sur ce blog. Pour rappelle, Imprimdoo est un site internet qui permet à tout le monde, sans avoir de compétences en imprimerie, tout d’abord de concevoir son produit. Que ce soit pour l’impression d’un flyer, d’un faire-part, d’une affiche, d’un dépliant, d’une brochure ou même d’une chemise, sans oublier la fameuse carte de visite, tout peut se créer en ligne à l’aide du logiciel expert.

Une fois le l’imprimé terminé (quelques minutes suffisent), on obtient un prix référent, indiquant le prix moyen du marché et le prix des imprimeurs les mieux disant. Tout ceci est gratuit et sans engagement de votre part. Vous pourrez ensuite, après enregistrement de votre devis, passez commande à l’un de ces imprimeurs.

Pour aider à comprendre le fonctionnement d’Imprimdoo, voici une démo.


Quelques choix à faire avant d'imprimer

Lorsque l’on désire imprimer un produit, quel qu’il soit il y a plusieurs questions à se poser. Tout d’abord quant au choix du procédé d’impression. Mais aussi sur la définition du produit lui même : le papier l’enrichissement, les couleurs. Il y a la une multitude de possibilités. Voyons rapidement les solutions proposées dans ces différents domaines. Peut être y verront nous plus clair.

 

Choisir son procédé d’impression :

Il existe plusieurs procédés d’impression. Nous allons rapidement les nommer et montrer leurs avantages et inconvénients afin de permettre à un client de savoir un peu s’y repérer.

L’offset :

Il s’agit du procédé le plus répandu et le plus utilisé. Il est rentable depuis quelques exemplaires jusqu’à plusieurs milliers. Il s’applique sur l’impression papier uniquement. En clair, si vous souhaitez imprimer un produit « classique » (flyer, brochure, dépliant…) vous aurez recours à ce type d’impression.

L’impression peut se faire sur des « machines feuilles », c'est-à-dire feuille à feuille, ou, pour de gros tirages, sur des machines rotatives. Dans ce dernier cas, l’impression se fait sur des rouleaux de papier.

L’impression numérique :

Cette impression est de grande qualité mais n’est rentable que pour des petits tirages. Vous ne serez donc amené à ne l’utiliser que si vous imprimer des cartes de visites ou quelques flyers.

L’Héliographie :

S’applique pour une impression en très grande quantité (des centaines de milliers d’exemplaires), c'est-à-dire quand l’offset n’est plus rentable.

La Flexographie :

C’est une impression sans contact. Elle est donc utilisée pour les supports fragiles tels que les cartons ondulés, les emballages alimentaires, les sacs…

La Sérigraphie

Cette impression peut se faire sur tous types de supports même ceux qui ne sont pas pleins comme : les bouteilles, les machines, les conserves…


Le choix du procédé d’impression se fait donc en fonction du produit à imprimer (sur papier ou autre) et de la quantité d’exemplaires. Ceci dit, la grande majorité des impressions utilise l’offset. 

 

Choisir son papier :

Il existe différente natures de papier et chacune a son rendu et son utilité. Nous allons présenter les principales catégories et leurs caractéristiques.

Le couché :

C’est un papier recouvert d’une argile blanche (caolin). Il a donc pour avantage  d’avoir une surface parfaitement lisse, sans aspérité qui permet aux rayons lumineux de se réfléchir et non pas de se réfracter, ce qui entraine un rendu parfait des couleurs.

Ils ont pou vocation d’être utilisés pour la reproduction de photos graphique couleurs.

L’offset :

Le papier offset se destine à une vaste gamme de travaux, notamment l'édition de livres, d'imprimés administratifs, de notices techniques, de catalogues, de dépliants. A la différence du couché, il a un aspect grenu.

Les papiers de création :

Se sont des papiers qui ont une apparence originale. Ils peuvent être métallisés, transparents, vélin, à grain… Ils peuvent exister avec enveloppe assorties pour réaliser des faire-part, des carte de correspondances etc.

 

Choix de la couleur :

La quadrichromie :

Le principe qui permet de reproduire en couleur une image est de deux ordres : le premier étant à partir d’une surface de restituer les demi-teintes (noir et blanc), le second d’utiliser suffisamment de couleur pour représenter tous les tons que la nature met à notre disposition.

Pour ce qui est des demi-teintes, il y a plus  d’un siècle, on a trouvé ce que les imprimeurs appelaient les similigravures : la séparation de la surface en une multitude de points (la trame). Chaque point de la trame peut être soit un aplat (une surface complète), soit une fraction de la surface. Si à un endroit de l’image on a des points plein, juxtaposés, on a la couleur pure. Par contre, si nous avons des points de plu en plus petits, la densité de couleurs sur cette surface sera de plus en plus faible. On a donc trouvé le moyen de partir d’une surface à plat couverte entièrement d’encre en une surface ou la quantité d’encre est variable. Nous avons donc obtenu le dégradé de couleur. Partant de là, nous pouvons gérer la reproduction d’une photo noir et blanc puisque nous disposons de toutes les gammes de gris.

Pour traiter la couleur, il est évident qu’il était impossible d’imprimer sur la même feuille de papier toutes les couleurs de l’arc en ciel. Donc on a utilisé le principe de la trichromie qui est l’utilisation des couleurs primaires pour reconstituer tous les tons de l’arc en ciel. Ces couleurs primaires sont les deux extrémités du spectre solaire, c'est-à-dire le magenta (rouge sans jaune), le cian (bleu) et le jaune (à mis chemin entre les deux). Le mélange de ces trois couleurs permet de reproduire la totalité du spectre. Malheureusement, comparé à la lumière, tous les éléments matériels sont imparfaits et si dans notre atmosphère la somme de toutes ces longueurs d’ondes donne le blanc, quand on les met sur du papier elles donnent du noir. Et ce n’est pas un noir parfait mais un bisque foncé. Donc pour renforcer les nuances de l’image on en est venu à rajouter une 4° couleur : le noir.

Nous avons la quadrichromie. Et sur une machine à imprimer elle se traduit pas quatre groupes d’impression, l’un imprimant le rouge, l’autre le bleu, l’autre le noir, le dernier le jaune. L’opération se comprend. On prend une photo couleur, on sépare les 4 couleurs, on en fait un élément d’impression et, au bout de la chaine, on reconstitue la photo couleur en superposant les 4 éléments.

 

Les couleurs directes ou couleurs pantone

Le rendu des couleurs en quadrichromie à travers la sélection, les plaques, l’encre, la restituions par le papier est loin d’être parfaite. Donc certaines couleurs sont plus ou moins bien rendues par le mélange de ces 4 couleurs primaires. Les chimistes, par le mélange des pigments, arrivent à créer des couleurs parfaites directement. Et c’est ces couleurs qui ne sont pas le fruit d‘une recomposition qu’on appelle couleur directe (pantone, norme internationale).

 

Choix du vernis :

Dans les vernis, nous allons distinguer deux grandes familles de vernis différent : le vernis en ligne, qui s’applique sur la même machine que l’impression et dans le même temps, et le vernis hors ligne, qui se met après l’impression.

Vernis en ligne

Selon les vernis en ligne, il y a des différences importantes de rendu : Le vernis machine est plus adapté à une protection de l’impression qu’à une modification de l’apparence. Sa brillance manque d’intensité. Le vernis acrylique, lui, assure protection et brillance, mais son coup est plus élevé.

Vernis hors ligne

Le vernis UV (vernis polymère dont le séchage est effectué par une exposition au rayonnement ultra violet) offre une très haute brillance. Le vernis UV peut s’appliquer soit en vernisseuse soit en sérigraphie. L’avantage du vernis sérigraphique réside dans l’épaisseur modulable de la couche qui permet de créer un relief.

Le pelliculage (dépose d’une pellicule sur la feuille de papier par collage) assure une bonne protection et une brillance comparable au vernis UV. Le pelliculage mat est très fragile et très sensible aux rayures.


Imprimdoo traite l'impression numérique et offset. Vous avez sur ce site la possibilité de créer votre produit de A à Z (tout en étant guidé) et d'y choisir le papier qui convient, l'enrichissement, le format, le nombre de pages, le pliage s'il y a lieu, etc. Autant de choix qui, comme nous l'avons vu, vous permettent de réaliser le produit exactement comme vous le souhaitez et l'imaginez.

Un peu d'histoire ! Pour mieux comprendre...

Depuis la naissance de l’humanité, l’homme a essayé d’imprimer sa marque. Dans les grottes, on peut imaginer comme étant les premières illustrations de l’imprimerie les traces de main que l’on trouve sur les parois rocheuses. Comme le papier, l’imprimerie a été amenée par les invasions sarrasines au 7° siècle de notre ère, eux-mêmes tenant la fabrication du papier des chinois.

L’imprimerie a fait ces débuts laborieux dans les monastères en rempliant les copistes du moyen âge. A ce moment là, on gravait sur une plaque de bois l’ensemble des caractères représentant la page. Cette plaque de bois était imprimée par pression sur du papier et, en général, les enluminures étaient apportées par les moines qui ainsi rendaient l’ouvrage coloré et intéressant. En 1434, Gutenberg a eut l’idée de séparer les caractères de la plaque de bois et de créer des alphabets dans le même matériaux, ce qui permettait de les constituer pour faire des mots et des phrases et une fois l’impression terminée, de les mettre à leur place et de les conserver pour imprimer une autre page. Ca a été un essor considérable donné à l’imprimerie par la multiplication des publications facilitées par ce mode de composition. Le temps passant, on est venu à fabriquer ces caractères en plombs, à partie de moules, ce qui était beaucoup plus rapide que de graver des morceaux de bois pour chaque lettre. Ca a été le commencement du caractère industriel de multiplication des lettres. La typographie était née. C'est-à-dire la constitution d’une page avec des multitubes de lettre assemblées dans l’ordre des mots et ensuite encrées et reproduites sur une feuille de papier par pression. Tel est le principe de la typographie : un relief, l’ancrage de ce relief, le papier, et une pression de ce papier plaqué sur le relief de la lettre.

Un dérivé de la typographie est la gravure. On reproduit exactement l’inverse. C'est-à-dire que l’on grave un creux, on rempli le creux d’encre, on essuie bien la surface, on met la feuille de papier et on exerce une très forte pression, qui faisant gonfler le papier dans les creux, lui permet d’aller chercher l’encre qu’on y a déposé.

La typographie avait résolu le problème du texte mais toutes les gravures images étaient réalisées à partir de gravure sur bois. Le développement de l’image a été assuré par la lithographie procédé qui, comme son l’indique, utilise les propriétés des pierres calcaires. Le principe élémentaire de la lithographie est l’opposition entre l’encre grasse et l’eau. Lorsqu’on dessine sur une pierre avec un crayon gras, qu’on met de l’eau acidifiée sur la surface, l’encre grasse protège la pierre et la partie touchée par l’acide devient poreuse. Dans un deuxième temps, lorsqu’on met de l’eau après cette opération sur la pierre, que l’on encre cette pierre sur toute sa surface, l’encre prend sur les parties ou il a y a déjà de l’encre grasse et est refusée sur la partie mouillée : c'est-à-dire celle attaquée par l’acide et qui conserve de l’eau dans les alvéoles de la pierre. Résumons, le principe est simple, tous les traits à l’encre grasse s’impriment et ce qui n’a pas été protégé par l’encre grasse reste vierge. Cette technique a été très utilisée dans l‘affiche en particulier durant le 19°siècle et le début du 20°siècle. Pour donner une image, on peut parler de Toulouse Lautrec. Ce procédé avait un inconvénient majeur, dont on se rend facilement compte, c’est que pour imprimer une feuille de papier de 80 x 120, la pierre pesait très lourd.

L’industrialisation a mené des modifications importantes de ces procédés, en particulier, la lithographie a donné naissance dans la fin du 19° siècle à l’offset. L’offset qui est basé sur le même principe de séparation entre l’eau et l’encre grasse. Cette séparation s’opère sur des plaque en aluminium recouvertes d’une couche d’émaille. Elle est traitée avec un révélateur pour détruire l’émaille sur les parties non imprimées et découvrir l’aluminium grainé. Sur les autre parties, l’émaille étant conservé. On a une surface lisse et par définition hydrofuge. La particularité de l’offset est d’avoir une matrice qui n’est pas imprimée directement sur la feuille de papier mais qui subit un transfert sur un caoutchouc qui lui-même va venir se décalquer sur la feuille de papier, d’où le nom d’offset. Ce procédé s’est énormément développé avec l’évolution de la photographie et à supplanté dans la deuxième moitié du 20° siècle le procédé de base qu’était la typographie.

Comme l’offset est née d’une évolution du procédé de la lithographie, l’héliogravure est un dérivé industriel de la gravure. Le procédé de transfert de l’encre sur le papier est strictement le même à savoir, une forte pression exercée sur la feuille de papier qui va chercher l’encre dans la gravure. Par rapport à la gravure, l’industrialisation a transformé la plaque de cuivre en cylindre d’acier et les machines de gravure sont conçues pour imprimer des très grosses quantités, on des laizes de 4 mètres et des vitesses de rotation autour de 100 000 tours à l’heure.

lundi 16 février 2009

Guide : comment trouver son imprimeur ?

Aujourd’hui, comment trouve-t-on son imprimeur ?

Lorsque vous avez passé un certain temps à réaliser sur photoshop, illustrator (ou autre) un imprimé (flyer, dépliant, faire-part…) une question se pose, comment je fais maintenant pour l’imprimer ?

Pour contacter un imprimeur il y a plusieurs solutions.

Si vous avez de l’argent, que vous êtes une grande entreprise qui imprime des plaquettes et autre prospectus à tour de bras, vous avez la possibilité de vous adresser aux agences de fabrication. Elles prennent en charge le choix de l’imprimeur et garantissent l’impression, tout en retenant au passage 20% pour leur poche.

Mais comment faire si vous n’êtes pas un grand compte ? Et bien pour l’instant le choix de l’imprimeur se fait au hasard. Reste donc à avoir la chance de tomber sur l’imprimeur qui a le matériel adéquat pour réaliser le produit.

Car voilà bien le fond de la difficulté de trouver un imprimeur. Les imprimeurs ont des machines différentes. Le choix de la machine doit se faire en fonction du produit que l’on imprime. En effet, on ne va pas imprimer 500 000 brochures, et 50 cartes de visite avec le même matériel. Si le document n’est pas imprimé sur le bon matériel, c’est le coup qui augmente. C’est pour ça que nous arrivons à de grandes disparités de prix entre imprimeur.

Alors nous revenons à notre question, comment faire pour trouver son imprimeur ? www.imprimdoo.com !

Imprimdoo permet tout d’abord au client de définir son produit en ligne en étant guidé. Ensuite, ce site donne un prix référent indiquant le prix moyen de marché qu’il est normal de payer pour faire réaliser son imprimé. Enfin, et surtout, Imprimdoo sélectionne les imprimeurs capables de faire le produit, affiche leur prix et permet de leur passer commande immédiatement.

Au final, la satisfaction est multiple : le client gagne du temps et de l’argent (puisque il trouve l’imprimeur qui a le bon matériel) et l’imprimeur trouve des clients.