mardi 29 septembre 2009

Papier FSC et PEFC, qu’est ce que c’est ?

Comme vous devez sans doute le savoir, il existe plusieurs normes de papier reconnues FSC et PEFC. Mais que signifient réellement ces sigles, que se cache-t-il derrière ?

FSC et PEFC sont deux normes appliquées aux forêts. Les forêts sont en effet menacées par certains aspects de notre développement : défrichement pour m’urbanisation, mise en place de pâturages et de champs cultivés, extraction du bois quel contient. Or, ces même forêts détiennent des ressources qui nous sont très chers. Tout d’abord leur bois nous sert énormément (pour l’énergie, la construction, le papier et j’en passe), mais ce sont également des réserves importantes pour notre environnement.

Il est important de gérer « durablement » ces forêts, c'est-à-dire faire en sorte que leur exploitation ne nuise pas à leur pérennité. D’où la mise en place de deux certifications : FSC (Forest Stewardship Council) et PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification).

La marque FSC a été créée dans les années 1990 sur l'initiative d'Organisations Non Gouvernementales, parmi lesquelles WWF, avec 91 millions d’hectares de forêts certifiées (www.fsc-france.org).

Le système PEFC (Pan European Forest Council), créé en 1999, est le plus répandu dans le monde avec 203 millions d'hectares de forêts certifiées (www.fsc-france.org). En France, 30% environ de la surface forestière (France métropolitaine) est certifiée PEFC.

Utiliser un papier certifié FSC ou PEFC garantit donc que le bois qui a permis de réaliser ce papier provient de forêts gérées durablement.

mardi 15 septembre 2009

Robert Dupin, PDG d’EDIPROCESS et créateur d’Imprimdoo.com, répond à nos questions

Robert Dupin est le PDG et le créateur de l’entreprise EDIPROCESS, éditrice du site www.imprimdoo.com. Mais ce n’est pas un coup d’essai. C’est après avoir été imprimeur pendant plus de 20 ans, puis avoir créé la première société de fabrication sous forme associative, que Robert Dupin, à la retraite, décide de reprendre du service en imaginant une plateforme d’échanges normalisés entre les imprimeurs et les acheteurs. C’est ainsi qu’est né le site Imprimdoo.com.

Pour la première fois sur ce blog, Robert Dupin s’exprime et nous explique ce qu’apporte Imprimdoo.com et comment lui est venue cette idée.

EFLI : Pouvez-vous nous présenter Imprimdoo.com ?

Robert Dupin : Imprimdoo.com est un site d’un tout nouveau genre, qui n’a pas de parti pris entre imprimeur et client. C’est un site qui se veut établir un marché cohérent dans le monde de l’imprimerie.

Imprimdoo souhaite, avant tout, réguler le marché de l’imprimerie, qui est un marché dispersé où les prix sont parfois incohérents du fait de la non possession par les imprimeurs interrogés de la machine qui convient pour réaliser le travail.

La première tâche que s’est donné imprimdoo, c’est de rechercher la machine qui convient pour fabriquer le travail demandé dans les meilleures conditions de prix. Mais n’oublions pas que la machine, qui sera la mieux placée, est aussi celle qui saura assurer une qualité parfaite au travail demandé. Donc Imprimdoo donne à la fois un prix cohérent tenant compte du matériel utilisé et une garantie de qualité qui tient à l’utilisation du bon matériel.

EFLI : Quel service offre Imprimdoo.com ?

RD : Comme je le disais précédemment, Imprimdoo choisit le matériel qui correspond, fait un calcul d’un prix, qui pourrait être un prix moyen de marché, soit le prix convenable pour acheter le produit voulu, et il ne s’en tient pas là. Il va chercher à mettre en correspondance avec cette demande les imprimeurs qui ont le matériel que le logiciel a défini comme étant celui idéal pour réaliser le travail en question.

Nous avons pris une orientation dans le sens du développement durable. Donc nous devons tendre à rapprocher le plus possible le producteur du consommateur. Donc éviter des livraisons qui impliquent un long transport.

Vous avez remarqué que lorsque nous donnons un prix, ce prix est toujours franco de port et d’emballage. Pourquoi faisons-nous cela ? C’est dans le but de privilégier les imprimeurs proches du lieu de livraison, parce que si leurs concurrents se trouvent à l’autre bout de la France, il est bien clair que le prix de transport va les pénaliser et les empêcher d’être compétitifs.

Ce problème de régionalisation a un aspect délicat. On pourrait imaginer, nous l’avons fait au départ, avoir une sectorisation des appels d’offre automatiques. C'est-à-dire, interroger les imprimeurs de la région à côté de lieu de livraison. Le gros inconvénient serait de déboucher sur des prix régionalisés, de couper la France en petits bouts et d’avoir des distorsions de prix entre Clermont-Ferrand et Strasbourg, ou entre Perpignan et Lille, ce qui est, forcément, intolérable. Donc nous avons pris le parti de pratiquer en 2 temps, pour réaliser notre volonté de rapprochement. Premièrement, nous tendons, à travers l’appel d’offre automatique, sur un panel d’une trentaine imprimeurs, à définir un prix France. Le client regarde si, dans les imprimeurs de première ligne, il existe un imprimeur de son département, si ce n’est pas le cas, il a, à sa disposition, les appels d’offre régionalisés. A partir de ces appels d’offre régionalisés, le client pourra choisir son imprimeur en comparant les différents prix régionaux avec le meilleur prix national qu’il a. Au besoin, s’il y a vraiment un écart de prix considérable, cela voudra dire qu’un fabricant en France, éloigné, a un matériel particulier qui lui permet d’être extrêmement compétitif. Auquel cas, le client pourra opter, s’il le préfère, pour l’imprimeur le mieux placé.

EFLI : En quoi Imprimdoo.com est-il différent des autres sites que l’on trouve en ligne ?

RD : Imprimdoo n’est pas du tout comparable avec les sites existant aujourd’hui sur le marché du net. Imprimdoo est d’une grande originalité. C’est un site dont l’objectif final ne considère pas que le prix. Imprimdoo ne cherche ni a favoriser l’achat très bas pour des industriels ou pour des grands comptes, ni à favoriser les imprimeurs. Imprimdoo est entièrement neutre. Il a la prétention de donner la possibilité aux acheteurs d’impression de trouver en face de leur demande un fournisseur qui est équipé pour réaliser leur produit et qui a la disponibilité planning. Après les avoir mis en relation, Imprimdoo laisse la fonction commerciale traditionnelle se développer entre les interlocuteurs. Il est toutefois attentif au bon déroulement de la commande et au respect des délais. Point extrêmement important, Imprimdoo garantit tant à l’imprimeur qu’à l’utilisateur un outil relationnel permanent.

EFLI : Comment l’idée vous est elle venue ?

RD : Cette idée m’est venue il y a fort longtemps, parce que, ayant pratiqué le métier d’imprimeur pendant des années, je me suis souvent heurté à ce problème : à savoir, recevoir des clients me demandant de réaliser des travaux pour lesquels je n’avais pas le matériel adapté, et que, malgré tout, j’acceptais de faire, par besoin de remplir mon planning. Quant au prix, j’étais bien obligé de faire un prix plus élevé, qu’il n’aurait du être, compte tenu du matériel non adapté.

Donc c’est une idée qui m’a toujours hantée. J’ai tenté il y a fort longtemps d’établir une bourse avec le minitel, mais aucune réactivité, pas de possibilité d’échange rapide. Quand le net a commencé à se vulgariser, j’ai pensé que le support idéal existait et, qu’à travers le net, on pourrait remodeler le marché de l’imprimerie.

lundi 14 septembre 2009

La Typographie

Le principe de la typographie est l’encrage des parties saillantes et la reproduction par pression sur un support. A ce titre elle est certainement le premier procédé de reproduction utilisé par l’homme. Comme nous le savons tous Gutenberg inventé (1336-1344) des caractères en métal qui ont permis de composer des textes de les distribuer (les ranger dans la casse d’où ils ont été retirés) et ainsi d’utiliser les mêmes caractères pour produire différents ouvrages.

La typographie était née et a rapidement pris le pas sur la xylographie (gravure sur bois de planche représentant une page entière). Elle a permis le développement de l’édition de livres et est restée le procédé universellement utilisé jusque dans les années 1960 année où elle a commencé son déclin au profit de l’offset. Le principe d’impression pour ces deux procédés consiste en l’interposition entre le caractère ou la planche de bois et un moyen de pression d’une feuille de papier qui va recueillir l’encre déposée sur les parties saillantes des caractères.

Les Machines

Deux types de machines : les machines à cylindre et les platines. Dans les deux cas le principe d’impression restait le même Une pression exercée sur la forme d’impression encrée par l’intermédiaire soit d’une masse plate qui venait se fermer sur la forme, soit d’un cylindre exerçant cette pression de façon tangentielle sur cette forme. La différence de fonctionnement implique l’utilisation de chacun de ces matériels, les cylindres pour les grands formats, et les platines pour les petits formats.

Aujourd’hui les machines d’impression typographique sont utilisées pour effectuer des travaux de découpe ou d’application d’or à chaud.

Les supports

Tous les supports papiers et cartons pour l’impression.

Pour la découpe : les supports possibles en impression et les matières pouvant être découpées avec des filets en acier. Les platines permettent la découpe de matériaux rigides (cartons ondulés, PVC, etc…).

mardi 8 septembre 2009

L’impression régionalisée

Imprimdoo a pris une orientation délibérément axée sur le développement durable et toute sa politique tend à privilégier l’usage de papier recyclé ou de papier PEFC – FSC et l’impression dans le rayon le plus court par rapport au lieur de livraison. De la même manière, sont mis en avant les imprimeurs qui, eux-mêmes, respectent ce choix.

Cette décision impliquait donc, a priori, de régionaliser les demandes de prix, ce qui entraînait un effet pervers - créer des prix régionaux différents les uns des autres. Pour palier à cet état de fait, Imprimdoo a choisi de pratiquer la recherche de prix en deux temps :

1. Recherche d’un prix à l’échelon national sur un panel d’imprimeurs (actuellement 30 à terme une centaine) qui permettront à l’acheteur d’avoir la connaissance du prix réel du marché.

2. Si l’acheteur ne trouve pas dans ce lot d’imprimeur de sa région, il pourra focaliser l’appel d’offre sur son département ou sur sa région par l’appel d’offre régionalisé. Dans ce cadre il pourra par exemple questionner ses imprimeurs habituels ou simplement un imprimeur. C’est ainsi qu’il pourra indiquer à son imprimeur le meilleur prix de l’appel d’offres national et lui demander son accord pour réaliser la fabrication dans ces conditions.

3. Dans l’hypothèse où il ne pourrait retrouver l’équivalent il aurait toujours la ressource de revenir à son devis, de l’actualiser et de commander au mieux disant.

lundi 7 septembre 2009

La sérigraphie

Inventée par les japonais pour l’impression des kimonos, la Sérigraphie est un procédé qui utilisait, à ses débuts, des trames de soie aujourd’hui remplacées par des fils synthétiques.

Le principe est très simple :

Imaginons un tamis dont les fils déterminent des petits carrés vides. On bouche certains de ces carrés à l’aide d’un matériau adapté en créant un dessin inversé (en laissant ouvert le trait qui va déterminer la forme). On tend cette toile sur un cadre constitué de quatre planches. Nous sommes en possession d’un récipient dont le fond est constitué par la toile où nous avons dessiné un motif en bouchant les trous. Il suffit de verser une encre molle dans ce récipient et de passer sur le fond une racle qui va faire pénétrer l’encre dans les ouvertures de la toile et ainsi dessiner le motif que nous avons imaginé.

Il suffit pour imprimer en plusieurs couleurs de créer autant de trames (écrans) que de couleurs.

Les écrans

Pour fabriquer les écrans on utilise des toiles dont tous les trous sont préalablement bouchés avec une matière photo sensible (cette matière devient soluble dans le liquide qui va servir à révéler l’image). Après action de la lumière (insolation avec une lampe UV ou un faisceau laser) la toile est révélée à l’aide du liquide qui va dissoudre les parties touchées par la lumière et donc ouvrir les mailles. Elle est ensuite tendue sur le châssis qui va permettre son utilisation.

Plus la maille est petite et plus le dessin est précis. Plus la maille est grande et plus la quantité d’encre déposée sur le support est importante. Cette particularité permet, par exemple, de donner du relief à une impression. Un autre avantage de ce phénomène réside dans la meilleure résistance à la lumière des impressions en sérigraphie.

Les machines

Il existe des machines en une et plusieurs couleurs. La rapidité d’impression est bien moindre qu’en offset environ 30 fois. La sérigraphie est particulièrement destinée aux impressions en petites séries sur le papier où les supports imprimables en offset. La mise en œuvre est moins onéreuse qu’en offset.

Les supports

La sérigraphie permet l’impression sur de nombreux supports - papier, carton, bois, plastiques, métal, verre, textiles (coton, nylon, polyester…).

Quand choisir la sérigraphie comme procédé d’impression

  • Impression sur papier de couleurs foncées, l’impression est impossible en offset (petite quantité).
  • Impression de vernis UV en relief
  • Affiches (petit et grand format) pour la tenue à la lumière – comparer les prix offset, impression numérique, sérigraphie.
  • Autocollants sur PVC en fonction de la surface. Comparer impression numérique et sérigraphie.
  • Tous les supports non imprimables en offset en comparant avec l’impression numérique.

mardi 1 septembre 2009

Les imprimeurs Imprim’Vert

Lors de la réalisation d’imprimés, l’utilisation de produits chimiques et dangereux entraîne la production de déchets dangereux. Ces déchets doivent suivre une filière d’élimination appropriée et conforme de la collecte à l’élimination finale. Or, dans une grande majorité des imprimeries, ces déchets toxiques produits en quantités dispersée (DTQD) sont difficiles à capter par les collecteurs et finissent, pour la plupart, dans les réseaux d’assainissement ou dans les ordures ménagères. Ces mauvaises pratiques, liées à un manque de connaissance des obligations réglementaires, à des habitudes anciennes ou à un déficit structurel d’offre de service sont préjudiciables pour l’environnement.

La marque Imprim’Vert a été créée en 1998 par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Loir-et-Cher et la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat du Centre. Le but est de distinguer les imprimeurs respectueux de l’environnement en leur permettant d’utiliser cette marque pour se présenter.

Les entreprises qui reçoivent la marque Imprim’Vert doivent respecter trois critères, qui sont :
- Elimination conforme de tous les déchets dangereux : fixateurs et révélateurs de plaques et films, solvants de nettoyage, solutions de mouillage usées, boîtes d’encres et cartouches de toner, etc. 
- Stockage sécurisé des liquides dangereux (sous abri et en rétention);               
- Abandon des produits étiquetés toxiques au profit de produits moins dangereux.

La gestion de la marque est assurée par des acteurs engagés dans le développement durable : Pôle d’Innovation de l’Imprimerie (P2i), Chambres de Métiers et de l’Artisanat, Chambres de Commerce et d’Industrie, ADEME, Agences de l’Eau …

Aujourd’hui, on trouve imprimeurs portant la marque Imprim’Vert dans toutes la France et de toutes les tailles.

Le mardi impression écolo

Vous connaissiez le lundi procédé de fabrication ? Voici le mardi écolo ! Tous les mardis, nous publierons un billet sur l’imprimerie et la protection de l’environnement. Il y a en effet beaucoup de moyens de faire des imprimés et de respecter pour autant la planète. Ceci peut passer tant par l’appel d’imprimeur Imprim’Vert, que par l’utilisation de papier recyclé ou FSC, et j’en passe. Il y a donc du potentiel et des astuces à connaitre, nous espérons réussir à vous aider !

lundi 31 août 2009

La Tampographie

Ce procédé d’impression récent (1960) est surtout utilisé en art graphique pour le repiquage d’objets déjà fabriqués.

Le procédé consiste a transférer de l’encre liquide sur un objet au moyen d’un tampon souple. La qualité du résultat dépend en grande partie de la qualité du tampon.

La reproduction en tampographie peut se réaliser en plusieurs couleurs (quadrichromie) sur des objets aux formes régulières ou irrégulières. Elle est beaucoup utilisée dans l’industrie pour le marquage des pièces (boutons, claviers, leviers, seringues, jouets, etc.).

Elle sert également

- Dans les arts graphiques

- Pour le marquage publicitaire (communication par l’objet) – Lunettes, balles, lampes, présentoirs, etc.

- Pour le repiquage d’objet déjà imprimé – Livres, agendas, etc.

Ce procédé n’est pas comparable aux autres procédés d’impression car il reste marginal dans son emploi en matière d’arts graphiques et complémentaires des autres procédés.

Chaque lundi, un procédé d’impression sur la sellette

Nous avions déjà présenté (dans un article du mois de février dernier) les différents procédés d’impression de manière sommaire. Nous vous proposons une série d’article qui présentera plus longuement des manières différentes de travailler l’imprimerie. A venir chaque lundi :

- La tampographie

- La sérigraphie

- La typographie.

Vous verrez trois méthodes très différentes du classique offset, s’adaptant à d’autres travaux !

jeudi 27 août 2009

Un forum pour l’imprimerie

L’équipe d’Imprimdoo.com a réalisé, il y a peu, un constat. La communauté du monde de l’imprimerie est très peu présente sur le web. Certes, les sites d’imprimeurs pullulent, mais nous trouvons très peu de forums spécialisés où échanger à ce sujet. Nous trouvons tout au mieux des forums de graphistes consacrant une petite rubrique à l’impression (voir www.kob-one.com).

Voilà pourquoi Imprimdoo.com a décidé de mettre ne place, en plus de ce blog, un forum : imprim.forumactif.net, sur lequel tous les acteurs du marché pourront échanger. Il ne s’agit pas la de faire la promotion du site, mais bien de répondre à des questions et d’éclairer les internautes. Enfin de faire ce qui existe depuis bien longtemps dans là autres corps de métier ! Ici pourront se retrouver des acheteurs d’impression (plus ou moins professionnel dans ce domaine), des imprimeurs et des graphistes.

mercredi 26 août 2009

Les fichiers et l’impression

Le fichier est le support sur lequel sont mémorisés les éléments (textes, images, dessins) qui devront être reproduit par l’imprimeur sur la feuille de papier. Chacun de ces éléments peuvent être exprimés dans différents langages et chacun de ces langages sont compréhensibles ou non suivant les machines utilisées.

C’est ainsi que l’on peut distinguer deux grandes familles de langages :

1. Ceux utilisés sur les ordinateurs, sur les imprimantes de bureaux, et sur des imprimantes plus évoluées qui sont capables de lire des fichiers et ne sont plus directement asservies à l’ordinateur : Fichiers de bureautique.

2. Ceux exclusivement utilisés en impression Offset, Hélio, ou en impression numérique haut de gamme : Fichiers flashables.

Où est la différence ?

Les fichiers bureautiques sont lus par la machine sans aucun intermédiaire, la machine a une vision globale des éléments. Par exemple une lettre est un dessin entier.

Dans le cas des fichiers flashables il faut un intermédiaire le RIP (Raster Image Processor) qui va interpréter les informations du fichier et permettre au laser qui lui est couplé de dessiner dans tous ces détails l’image. Pour une lettre par exemple, il ne s’agira plus d’une vision globale mais de l’assemblage de vecteurs (segments) qui reconstitueront le dessin final de lettre.

Quel est l’intérêt du fichier Flashable ?

On voit tout de suite, par le mode de reproduction de chaque lettre par exemple que le dessin sera beaucoup plus précis et que dans le cas d’agrandissement ou de réduction du fait de la vectorisation le résultat ne subira pas de déformation optique. C’est là le rôle des polices postscript qui donne pour chaque lettre les éléments vectoriels la constituant.

Les fichiers bureautiques :

Sont générés par Word, Power Point, Publisher, Open Office, etc.

Les fichiers flashables :

Les logiciels les plus utilisés sont X Press, Indesign, Illustrator, Photoshop, etc.

Vous avez un fichier bureautique l’impression se réalise en numérique :

Vous donnez votre fichier à l’imprimeur, vous joignez un PDF obtenu à partir de votre fichier (vérifiez l’orthographe vous êtes responsable). SI l’impression que vous recevez n’est pas conforme à votre PDF vous pouvez réclamer et obtenir que l’imprimeur recommence le travail.

Vous avez un fichier bureautique l’impression se réalise en offset :

L’imprimeur devra reprendre votre fichier et le transformer en fichier Flashable. Pour ce faire il reprendra les textes et les images qu’il traitera avec un fichier adapté. Dans ce cas, vérifiez s’il n’y a pas de fautes dans vos textes, car l’imprimeur n’est théoriquement pas responsable. Vous devez demander à l’imprimeur un PDF avant tirage et lui donner votre accord après vérification.

mercredi 22 avril 2009

Imprimdoo et les Imprim’Vert

Pour se lancer dans une démarche écologique, Imprimdoo mettait déjà en avant les papiers recyclés. Aujourd’hui, Imprimdoo va plus loin et intègre dans sa recherche d’imprimeur les imprimeurs labélisés Imprim’Vert. Il s’agit d’imprimeurs utilisant des produits respectueux de l’environnement lors de la réalisation des imprimés, sans nuire pour autant à la qualité du produit.

mercredi 1 avril 2009

L’impression sur mesure

Dans le monde de l’imprimerie, clairement, tout est possible. On peut réaliser un produit exactement comme on le souhaite. On peut imaginer ainsi un flyer en forme d’étoile avec un pelliculage ou une brochure contenant des encarts des lots de pages différents. Mais également une carte de visite carrée et de couleur ou une chemise avec 4 ou 5 volets.

Seulement voilà, lorsqu’on n’est pas professionnel de l’imprimerie, plusieurs problèmes se posent.

Le premier est de réaliser un produit cohérent. En effet, on ne peut pas associer n’importe quelle forme, n’importe quel papier et n’importe quel produit par exemple. Pour toutes les caractéristiques définissant un produit, il y a des règles métiers à observer. Le tout est évidemment de les connaitre…

Un autre problème, et de taille, est de faire réaliser le travail.

Sur internet, certains sites d’imprimeurs vous proposent de commander en ligne des produits, mais il s’agit de produit tout fait, très peu configurables. D’autre sites existent, et vous permettent de définir le produit que vous souhaitez. Mais là aucune aide n’est apportée pour définir l’imprimé et il faut attendre une semaine pour obtenir un devis.

Imprimdoo est le site qui répond à ces deux problématiques. Imprimdoo vous assiste tout au long de la conception du produit et vous sélectionne des imprimeurs qui peuvent réaliser l’imprimé voulu. Vous avez donc un prix immédiat et pouvez passer commande dans la seconde.

mercredi 11 mars 2009

Imprimdoo : un moteur de recherche d’imprimeur

Vous chercher un imprimeur ? Imprimdoo est là ! Imprimdoo agit comme un moteur de recherche : vous définissez le produit que vous souhaitez imprimer, ce qui correspond à entrer des mots clés, nous sélectionnons le matériel adapté et trouvons les imprimeurs ayant ce matériel.

C’est le seul site qui propose ce service.

Actuellement, les sites proposant de commander des imprimés en ligne sont en réalité des imprimeurs. Ils ne peuvent donc pas, objectivement, traiter une commande en fonction de leur matériel. Un imprimeur ne va pas refuser une commande sous prétexte qu’imprimer sur une machine qui ne convient pas augmente le prix pour le client !

Imprimdoo est un moteur indépendant. Il interroge les imprimeurs en toute impartialité, comme le fait Google ou Yahoo avec les sites internet lorsque vous entrez des mots clés. Le but est de satisfaire le client, puisqu’il achète au prix juste : le prix à payer lorsque le matériel est adapté au produit, mais aussi l’imprimeur puisqu’il reçoit des commandes adaptées à son parc.

Si vous souhaitez en savoir plus : www.imprimdoo.com/motow.aspx.

jeudi 26 février 2009

Choisir un papier pour son faire-part

Pour réaliser un faire part, rien de plus simple ! Il suffit de choisir

          - Son papier
          - Son texte
          - La dorme du faire part (le nombre de volet, une découpe ou un rainage)
          - Et son imprimeur.

Bon d’accord, ce n’est pas si simple que ça… Le choix du papier peut, lui seul, représenter un casse tête !

Le papier dit de création est le papier idéal pour ce genre de réalisation. Il en existe de toute sorte, de tous grammages et toutes apparences. De plus, il existe souvent des enveloppes assorties.

C’est le cas du my360°, décliné sous plusieurs sortes (FEELme, COLORme…) en fonction de la couleur, du grammage et du touché que l’on veut.

Pour la couleur et la texture, le choix dépend évidemment des gouts de chacun, et ne peut donc pas se discuter ! Je peux juste vous dire ce qui est le plus classique. Les couleurs blanches, Ivoire et crème sont, sans surprise, les plus choisies. Pour ce qui est de la texture, c’est le vélin qui remporte le plus de suffrage et évite la faute de gout.

Pour le grammage, il est important de se situer dans la bonne fourchette. Un grammage trop fin donnera un aspect  prospectus à votre faire-part, ce qui est naturellement à proscrire ! Un grammage idéal se situera entre 250 et 300 grammes. A noter que plus le grammage est élevé, plus le prix du papier est élevé, ce choix dépend donc du prix que vous êtes prêt à mettre.

Pour adapter le choix du papier à son budget, le mieux est encore de réaliser plusieurs devis gratuitement en ligne sur www.imprimdoo.com avec différents papiers et différents grammage.  

mercredi 18 février 2009

Démo d'Imprimdoo

Nous avons déjà présenté Imprimdoo à plusieurs reprises sur ce blog. Pour rappelle, Imprimdoo est un site internet qui permet à tout le monde, sans avoir de compétences en imprimerie, tout d’abord de concevoir son produit. Que ce soit pour l’impression d’un flyer, d’un faire-part, d’une affiche, d’un dépliant, d’une brochure ou même d’une chemise, sans oublier la fameuse carte de visite, tout peut se créer en ligne à l’aide du logiciel expert.

Une fois le l’imprimé terminé (quelques minutes suffisent), on obtient un prix référent, indiquant le prix moyen du marché et le prix des imprimeurs les mieux disant. Tout ceci est gratuit et sans engagement de votre part. Vous pourrez ensuite, après enregistrement de votre devis, passez commande à l’un de ces imprimeurs.

Pour aider à comprendre le fonctionnement d’Imprimdoo, voici une démo.


Quelques choix à faire avant d'imprimer

Lorsque l’on désire imprimer un produit, quel qu’il soit il y a plusieurs questions à se poser. Tout d’abord quant au choix du procédé d’impression. Mais aussi sur la définition du produit lui même : le papier l’enrichissement, les couleurs. Il y a la une multitude de possibilités. Voyons rapidement les solutions proposées dans ces différents domaines. Peut être y verront nous plus clair.

 

Choisir son procédé d’impression :

Il existe plusieurs procédés d’impression. Nous allons rapidement les nommer et montrer leurs avantages et inconvénients afin de permettre à un client de savoir un peu s’y repérer.

L’offset :

Il s’agit du procédé le plus répandu et le plus utilisé. Il est rentable depuis quelques exemplaires jusqu’à plusieurs milliers. Il s’applique sur l’impression papier uniquement. En clair, si vous souhaitez imprimer un produit « classique » (flyer, brochure, dépliant…) vous aurez recours à ce type d’impression.

L’impression peut se faire sur des « machines feuilles », c'est-à-dire feuille à feuille, ou, pour de gros tirages, sur des machines rotatives. Dans ce dernier cas, l’impression se fait sur des rouleaux de papier.

L’impression numérique :

Cette impression est de grande qualité mais n’est rentable que pour des petits tirages. Vous ne serez donc amené à ne l’utiliser que si vous imprimer des cartes de visites ou quelques flyers.

L’Héliographie :

S’applique pour une impression en très grande quantité (des centaines de milliers d’exemplaires), c'est-à-dire quand l’offset n’est plus rentable.

La Flexographie :

C’est une impression sans contact. Elle est donc utilisée pour les supports fragiles tels que les cartons ondulés, les emballages alimentaires, les sacs…

La Sérigraphie

Cette impression peut se faire sur tous types de supports même ceux qui ne sont pas pleins comme : les bouteilles, les machines, les conserves…


Le choix du procédé d’impression se fait donc en fonction du produit à imprimer (sur papier ou autre) et de la quantité d’exemplaires. Ceci dit, la grande majorité des impressions utilise l’offset. 

 

Choisir son papier :

Il existe différente natures de papier et chacune a son rendu et son utilité. Nous allons présenter les principales catégories et leurs caractéristiques.

Le couché :

C’est un papier recouvert d’une argile blanche (caolin). Il a donc pour avantage  d’avoir une surface parfaitement lisse, sans aspérité qui permet aux rayons lumineux de se réfléchir et non pas de se réfracter, ce qui entraine un rendu parfait des couleurs.

Ils ont pou vocation d’être utilisés pour la reproduction de photos graphique couleurs.

L’offset :

Le papier offset se destine à une vaste gamme de travaux, notamment l'édition de livres, d'imprimés administratifs, de notices techniques, de catalogues, de dépliants. A la différence du couché, il a un aspect grenu.

Les papiers de création :

Se sont des papiers qui ont une apparence originale. Ils peuvent être métallisés, transparents, vélin, à grain… Ils peuvent exister avec enveloppe assorties pour réaliser des faire-part, des carte de correspondances etc.

 

Choix de la couleur :

La quadrichromie :

Le principe qui permet de reproduire en couleur une image est de deux ordres : le premier étant à partir d’une surface de restituer les demi-teintes (noir et blanc), le second d’utiliser suffisamment de couleur pour représenter tous les tons que la nature met à notre disposition.

Pour ce qui est des demi-teintes, il y a plus  d’un siècle, on a trouvé ce que les imprimeurs appelaient les similigravures : la séparation de la surface en une multitude de points (la trame). Chaque point de la trame peut être soit un aplat (une surface complète), soit une fraction de la surface. Si à un endroit de l’image on a des points plein, juxtaposés, on a la couleur pure. Par contre, si nous avons des points de plu en plus petits, la densité de couleurs sur cette surface sera de plus en plus faible. On a donc trouvé le moyen de partir d’une surface à plat couverte entièrement d’encre en une surface ou la quantité d’encre est variable. Nous avons donc obtenu le dégradé de couleur. Partant de là, nous pouvons gérer la reproduction d’une photo noir et blanc puisque nous disposons de toutes les gammes de gris.

Pour traiter la couleur, il est évident qu’il était impossible d’imprimer sur la même feuille de papier toutes les couleurs de l’arc en ciel. Donc on a utilisé le principe de la trichromie qui est l’utilisation des couleurs primaires pour reconstituer tous les tons de l’arc en ciel. Ces couleurs primaires sont les deux extrémités du spectre solaire, c'est-à-dire le magenta (rouge sans jaune), le cian (bleu) et le jaune (à mis chemin entre les deux). Le mélange de ces trois couleurs permet de reproduire la totalité du spectre. Malheureusement, comparé à la lumière, tous les éléments matériels sont imparfaits et si dans notre atmosphère la somme de toutes ces longueurs d’ondes donne le blanc, quand on les met sur du papier elles donnent du noir. Et ce n’est pas un noir parfait mais un bisque foncé. Donc pour renforcer les nuances de l’image on en est venu à rajouter une 4° couleur : le noir.

Nous avons la quadrichromie. Et sur une machine à imprimer elle se traduit pas quatre groupes d’impression, l’un imprimant le rouge, l’autre le bleu, l’autre le noir, le dernier le jaune. L’opération se comprend. On prend une photo couleur, on sépare les 4 couleurs, on en fait un élément d’impression et, au bout de la chaine, on reconstitue la photo couleur en superposant les 4 éléments.

 

Les couleurs directes ou couleurs pantone

Le rendu des couleurs en quadrichromie à travers la sélection, les plaques, l’encre, la restituions par le papier est loin d’être parfaite. Donc certaines couleurs sont plus ou moins bien rendues par le mélange de ces 4 couleurs primaires. Les chimistes, par le mélange des pigments, arrivent à créer des couleurs parfaites directement. Et c’est ces couleurs qui ne sont pas le fruit d‘une recomposition qu’on appelle couleur directe (pantone, norme internationale).

 

Choix du vernis :

Dans les vernis, nous allons distinguer deux grandes familles de vernis différent : le vernis en ligne, qui s’applique sur la même machine que l’impression et dans le même temps, et le vernis hors ligne, qui se met après l’impression.

Vernis en ligne

Selon les vernis en ligne, il y a des différences importantes de rendu : Le vernis machine est plus adapté à une protection de l’impression qu’à une modification de l’apparence. Sa brillance manque d’intensité. Le vernis acrylique, lui, assure protection et brillance, mais son coup est plus élevé.

Vernis hors ligne

Le vernis UV (vernis polymère dont le séchage est effectué par une exposition au rayonnement ultra violet) offre une très haute brillance. Le vernis UV peut s’appliquer soit en vernisseuse soit en sérigraphie. L’avantage du vernis sérigraphique réside dans l’épaisseur modulable de la couche qui permet de créer un relief.

Le pelliculage (dépose d’une pellicule sur la feuille de papier par collage) assure une bonne protection et une brillance comparable au vernis UV. Le pelliculage mat est très fragile et très sensible aux rayures.


Imprimdoo traite l'impression numérique et offset. Vous avez sur ce site la possibilité de créer votre produit de A à Z (tout en étant guidé) et d'y choisir le papier qui convient, l'enrichissement, le format, le nombre de pages, le pliage s'il y a lieu, etc. Autant de choix qui, comme nous l'avons vu, vous permettent de réaliser le produit exactement comme vous le souhaitez et l'imaginez.

Un peu d'histoire ! Pour mieux comprendre...

Depuis la naissance de l’humanité, l’homme a essayé d’imprimer sa marque. Dans les grottes, on peut imaginer comme étant les premières illustrations de l’imprimerie les traces de main que l’on trouve sur les parois rocheuses. Comme le papier, l’imprimerie a été amenée par les invasions sarrasines au 7° siècle de notre ère, eux-mêmes tenant la fabrication du papier des chinois.

L’imprimerie a fait ces débuts laborieux dans les monastères en rempliant les copistes du moyen âge. A ce moment là, on gravait sur une plaque de bois l’ensemble des caractères représentant la page. Cette plaque de bois était imprimée par pression sur du papier et, en général, les enluminures étaient apportées par les moines qui ainsi rendaient l’ouvrage coloré et intéressant. En 1434, Gutenberg a eut l’idée de séparer les caractères de la plaque de bois et de créer des alphabets dans le même matériaux, ce qui permettait de les constituer pour faire des mots et des phrases et une fois l’impression terminée, de les mettre à leur place et de les conserver pour imprimer une autre page. Ca a été un essor considérable donné à l’imprimerie par la multiplication des publications facilitées par ce mode de composition. Le temps passant, on est venu à fabriquer ces caractères en plombs, à partie de moules, ce qui était beaucoup plus rapide que de graver des morceaux de bois pour chaque lettre. Ca a été le commencement du caractère industriel de multiplication des lettres. La typographie était née. C'est-à-dire la constitution d’une page avec des multitubes de lettre assemblées dans l’ordre des mots et ensuite encrées et reproduites sur une feuille de papier par pression. Tel est le principe de la typographie : un relief, l’ancrage de ce relief, le papier, et une pression de ce papier plaqué sur le relief de la lettre.

Un dérivé de la typographie est la gravure. On reproduit exactement l’inverse. C'est-à-dire que l’on grave un creux, on rempli le creux d’encre, on essuie bien la surface, on met la feuille de papier et on exerce une très forte pression, qui faisant gonfler le papier dans les creux, lui permet d’aller chercher l’encre qu’on y a déposé.

La typographie avait résolu le problème du texte mais toutes les gravures images étaient réalisées à partir de gravure sur bois. Le développement de l’image a été assuré par la lithographie procédé qui, comme son l’indique, utilise les propriétés des pierres calcaires. Le principe élémentaire de la lithographie est l’opposition entre l’encre grasse et l’eau. Lorsqu’on dessine sur une pierre avec un crayon gras, qu’on met de l’eau acidifiée sur la surface, l’encre grasse protège la pierre et la partie touchée par l’acide devient poreuse. Dans un deuxième temps, lorsqu’on met de l’eau après cette opération sur la pierre, que l’on encre cette pierre sur toute sa surface, l’encre prend sur les parties ou il a y a déjà de l’encre grasse et est refusée sur la partie mouillée : c'est-à-dire celle attaquée par l’acide et qui conserve de l’eau dans les alvéoles de la pierre. Résumons, le principe est simple, tous les traits à l’encre grasse s’impriment et ce qui n’a pas été protégé par l’encre grasse reste vierge. Cette technique a été très utilisée dans l‘affiche en particulier durant le 19°siècle et le début du 20°siècle. Pour donner une image, on peut parler de Toulouse Lautrec. Ce procédé avait un inconvénient majeur, dont on se rend facilement compte, c’est que pour imprimer une feuille de papier de 80 x 120, la pierre pesait très lourd.

L’industrialisation a mené des modifications importantes de ces procédés, en particulier, la lithographie a donné naissance dans la fin du 19° siècle à l’offset. L’offset qui est basé sur le même principe de séparation entre l’eau et l’encre grasse. Cette séparation s’opère sur des plaque en aluminium recouvertes d’une couche d’émaille. Elle est traitée avec un révélateur pour détruire l’émaille sur les parties non imprimées et découvrir l’aluminium grainé. Sur les autre parties, l’émaille étant conservé. On a une surface lisse et par définition hydrofuge. La particularité de l’offset est d’avoir une matrice qui n’est pas imprimée directement sur la feuille de papier mais qui subit un transfert sur un caoutchouc qui lui-même va venir se décalquer sur la feuille de papier, d’où le nom d’offset. Ce procédé s’est énormément développé avec l’évolution de la photographie et à supplanté dans la deuxième moitié du 20° siècle le procédé de base qu’était la typographie.

Comme l’offset est née d’une évolution du procédé de la lithographie, l’héliogravure est un dérivé industriel de la gravure. Le procédé de transfert de l’encre sur le papier est strictement le même à savoir, une forte pression exercée sur la feuille de papier qui va chercher l’encre dans la gravure. Par rapport à la gravure, l’industrialisation a transformé la plaque de cuivre en cylindre d’acier et les machines de gravure sont conçues pour imprimer des très grosses quantités, on des laizes de 4 mètres et des vitesses de rotation autour de 100 000 tours à l’heure.

lundi 16 février 2009

Guide : comment trouver son imprimeur ?

Aujourd’hui, comment trouve-t-on son imprimeur ?

Lorsque vous avez passé un certain temps à réaliser sur photoshop, illustrator (ou autre) un imprimé (flyer, dépliant, faire-part…) une question se pose, comment je fais maintenant pour l’imprimer ?

Pour contacter un imprimeur il y a plusieurs solutions.

Si vous avez de l’argent, que vous êtes une grande entreprise qui imprime des plaquettes et autre prospectus à tour de bras, vous avez la possibilité de vous adresser aux agences de fabrication. Elles prennent en charge le choix de l’imprimeur et garantissent l’impression, tout en retenant au passage 20% pour leur poche.

Mais comment faire si vous n’êtes pas un grand compte ? Et bien pour l’instant le choix de l’imprimeur se fait au hasard. Reste donc à avoir la chance de tomber sur l’imprimeur qui a le matériel adéquat pour réaliser le produit.

Car voilà bien le fond de la difficulté de trouver un imprimeur. Les imprimeurs ont des machines différentes. Le choix de la machine doit se faire en fonction du produit que l’on imprime. En effet, on ne va pas imprimer 500 000 brochures, et 50 cartes de visite avec le même matériel. Si le document n’est pas imprimé sur le bon matériel, c’est le coup qui augmente. C’est pour ça que nous arrivons à de grandes disparités de prix entre imprimeur.

Alors nous revenons à notre question, comment faire pour trouver son imprimeur ? www.imprimdoo.com !

Imprimdoo permet tout d’abord au client de définir son produit en ligne en étant guidé. Ensuite, ce site donne un prix référent indiquant le prix moyen de marché qu’il est normal de payer pour faire réaliser son imprimé. Enfin, et surtout, Imprimdoo sélectionne les imprimeurs capables de faire le produit, affiche leur prix et permet de leur passer commande immédiatement.

Au final, la satisfaction est multiple : le client gagne du temps et de l’argent (puisque il trouve l’imprimeur qui a le bon matériel) et l’imprimeur trouve des clients.