mercredi 18 février 2009

Quelques choix à faire avant d'imprimer

Lorsque l’on désire imprimer un produit, quel qu’il soit il y a plusieurs questions à se poser. Tout d’abord quant au choix du procédé d’impression. Mais aussi sur la définition du produit lui même : le papier l’enrichissement, les couleurs. Il y a la une multitude de possibilités. Voyons rapidement les solutions proposées dans ces différents domaines. Peut être y verront nous plus clair.

 

Choisir son procédé d’impression :

Il existe plusieurs procédés d’impression. Nous allons rapidement les nommer et montrer leurs avantages et inconvénients afin de permettre à un client de savoir un peu s’y repérer.

L’offset :

Il s’agit du procédé le plus répandu et le plus utilisé. Il est rentable depuis quelques exemplaires jusqu’à plusieurs milliers. Il s’applique sur l’impression papier uniquement. En clair, si vous souhaitez imprimer un produit « classique » (flyer, brochure, dépliant…) vous aurez recours à ce type d’impression.

L’impression peut se faire sur des « machines feuilles », c'est-à-dire feuille à feuille, ou, pour de gros tirages, sur des machines rotatives. Dans ce dernier cas, l’impression se fait sur des rouleaux de papier.

L’impression numérique :

Cette impression est de grande qualité mais n’est rentable que pour des petits tirages. Vous ne serez donc amené à ne l’utiliser que si vous imprimer des cartes de visites ou quelques flyers.

L’Héliographie :

S’applique pour une impression en très grande quantité (des centaines de milliers d’exemplaires), c'est-à-dire quand l’offset n’est plus rentable.

La Flexographie :

C’est une impression sans contact. Elle est donc utilisée pour les supports fragiles tels que les cartons ondulés, les emballages alimentaires, les sacs…

La Sérigraphie

Cette impression peut se faire sur tous types de supports même ceux qui ne sont pas pleins comme : les bouteilles, les machines, les conserves…


Le choix du procédé d’impression se fait donc en fonction du produit à imprimer (sur papier ou autre) et de la quantité d’exemplaires. Ceci dit, la grande majorité des impressions utilise l’offset. 

 

Choisir son papier :

Il existe différente natures de papier et chacune a son rendu et son utilité. Nous allons présenter les principales catégories et leurs caractéristiques.

Le couché :

C’est un papier recouvert d’une argile blanche (caolin). Il a donc pour avantage  d’avoir une surface parfaitement lisse, sans aspérité qui permet aux rayons lumineux de se réfléchir et non pas de se réfracter, ce qui entraine un rendu parfait des couleurs.

Ils ont pou vocation d’être utilisés pour la reproduction de photos graphique couleurs.

L’offset :

Le papier offset se destine à une vaste gamme de travaux, notamment l'édition de livres, d'imprimés administratifs, de notices techniques, de catalogues, de dépliants. A la différence du couché, il a un aspect grenu.

Les papiers de création :

Se sont des papiers qui ont une apparence originale. Ils peuvent être métallisés, transparents, vélin, à grain… Ils peuvent exister avec enveloppe assorties pour réaliser des faire-part, des carte de correspondances etc.

 

Choix de la couleur :

La quadrichromie :

Le principe qui permet de reproduire en couleur une image est de deux ordres : le premier étant à partir d’une surface de restituer les demi-teintes (noir et blanc), le second d’utiliser suffisamment de couleur pour représenter tous les tons que la nature met à notre disposition.

Pour ce qui est des demi-teintes, il y a plus  d’un siècle, on a trouvé ce que les imprimeurs appelaient les similigravures : la séparation de la surface en une multitude de points (la trame). Chaque point de la trame peut être soit un aplat (une surface complète), soit une fraction de la surface. Si à un endroit de l’image on a des points plein, juxtaposés, on a la couleur pure. Par contre, si nous avons des points de plu en plus petits, la densité de couleurs sur cette surface sera de plus en plus faible. On a donc trouvé le moyen de partir d’une surface à plat couverte entièrement d’encre en une surface ou la quantité d’encre est variable. Nous avons donc obtenu le dégradé de couleur. Partant de là, nous pouvons gérer la reproduction d’une photo noir et blanc puisque nous disposons de toutes les gammes de gris.

Pour traiter la couleur, il est évident qu’il était impossible d’imprimer sur la même feuille de papier toutes les couleurs de l’arc en ciel. Donc on a utilisé le principe de la trichromie qui est l’utilisation des couleurs primaires pour reconstituer tous les tons de l’arc en ciel. Ces couleurs primaires sont les deux extrémités du spectre solaire, c'est-à-dire le magenta (rouge sans jaune), le cian (bleu) et le jaune (à mis chemin entre les deux). Le mélange de ces trois couleurs permet de reproduire la totalité du spectre. Malheureusement, comparé à la lumière, tous les éléments matériels sont imparfaits et si dans notre atmosphère la somme de toutes ces longueurs d’ondes donne le blanc, quand on les met sur du papier elles donnent du noir. Et ce n’est pas un noir parfait mais un bisque foncé. Donc pour renforcer les nuances de l’image on en est venu à rajouter une 4° couleur : le noir.

Nous avons la quadrichromie. Et sur une machine à imprimer elle se traduit pas quatre groupes d’impression, l’un imprimant le rouge, l’autre le bleu, l’autre le noir, le dernier le jaune. L’opération se comprend. On prend une photo couleur, on sépare les 4 couleurs, on en fait un élément d’impression et, au bout de la chaine, on reconstitue la photo couleur en superposant les 4 éléments.

 

Les couleurs directes ou couleurs pantone

Le rendu des couleurs en quadrichromie à travers la sélection, les plaques, l’encre, la restituions par le papier est loin d’être parfaite. Donc certaines couleurs sont plus ou moins bien rendues par le mélange de ces 4 couleurs primaires. Les chimistes, par le mélange des pigments, arrivent à créer des couleurs parfaites directement. Et c’est ces couleurs qui ne sont pas le fruit d‘une recomposition qu’on appelle couleur directe (pantone, norme internationale).

 

Choix du vernis :

Dans les vernis, nous allons distinguer deux grandes familles de vernis différent : le vernis en ligne, qui s’applique sur la même machine que l’impression et dans le même temps, et le vernis hors ligne, qui se met après l’impression.

Vernis en ligne

Selon les vernis en ligne, il y a des différences importantes de rendu : Le vernis machine est plus adapté à une protection de l’impression qu’à une modification de l’apparence. Sa brillance manque d’intensité. Le vernis acrylique, lui, assure protection et brillance, mais son coup est plus élevé.

Vernis hors ligne

Le vernis UV (vernis polymère dont le séchage est effectué par une exposition au rayonnement ultra violet) offre une très haute brillance. Le vernis UV peut s’appliquer soit en vernisseuse soit en sérigraphie. L’avantage du vernis sérigraphique réside dans l’épaisseur modulable de la couche qui permet de créer un relief.

Le pelliculage (dépose d’une pellicule sur la feuille de papier par collage) assure une bonne protection et une brillance comparable au vernis UV. Le pelliculage mat est très fragile et très sensible aux rayures.


Imprimdoo traite l'impression numérique et offset. Vous avez sur ce site la possibilité de créer votre produit de A à Z (tout en étant guidé) et d'y choisir le papier qui convient, l'enrichissement, le format, le nombre de pages, le pliage s'il y a lieu, etc. Autant de choix qui, comme nous l'avons vu, vous permettent de réaliser le produit exactement comme vous le souhaitez et l'imaginez.

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